VILLERS-BOCAGE, un lieu entre village et périurbanisation
[- Christophe Baticle à l’Impromptu Plaines d’été, au Marché des producteurs de Villers-Bocage -]
« Les “marges” désignent des territoires discrets, qui occupent une position périphérique par rapport aux centres d’impulsion de l’économie et de la vie publique française que sont les métropoles ou les grands sites économiques et touristiques. […] La géographie des marges vient alors révéler la complexité de ces espaces, animés à la fois par des logiques de mise à l’écart, mais aussi d’affranchissement vis-à-vis des dominations extérieures. L’étude des marges permet ainsi, en miroir, de mieux revenir sur la puissance des centres. Elle permet aussi de s’interroger sur ce qui fait la norme sociale et sur les moyens d’atteindre une meilleure justice spatiale. »
Samuel Depraz : La France des marges. Géographie des espaces « autres », Paris, Armand Colin, 2017, collection « U », présentation.
De la difficulté d’une lecture artistique sur la place du marché
Est-on quelque-part lorsque que l’on se trouve à Villers-Bocage ? Posée de la sorte, la question a quelque-chose de provocateur, qui la ferait relever davantage de la satire que de l’empathie (pourtant recommandée dans tous les manuels de sciences sociales !). L’interrogation est néanmoins tout le contraire d’une mauvaise boutade de potache. Par là, il faudrait davantage entendre une question que l’on espère un peu plus profonde. Explication.
Lorsque l’on arrive dans la bourgade à partir d’Amiens, Villers est presque « à côté » de la ville-préfecture de la Somme. Mieux, de la citadelle amiénoise, qui abrite aujourd’hui le dernier site universitaire inauguré en Picardie, on a le sentiment qu’elle ne serait qu’à quelques encablures, la dizaine de kilomètres se réalisant sur une route nationale à ce point rectiligne qu’on jurerait une ancienne voie gallo-romaine, ce que confirment d’ailleurs les archéologues et les historiens[1].
Pour un géographe, le verdict serait ainsi définitif : Villers-Bocage est désormais périurbain. « Le périurbain correspond, selon Jacques Lévy, à un gradient d’urbanité ou gradient d’intensité urbaine intermédiaire entre le centre, le suburbain à la densité et à la diversité plus fortes d’une part et l’hypo-urbain et l’infra-urbain à la densité et à la diversité plus faibles d’autre part »[2]. À l’appui de sa démonstration, notre collègue spécialiste des espaces avancerait une batterie de statistiques prouvant ce caractère de dépendance à l’urbanité toute proche, et il aurait raison… d’une certaine manière. En effet, comment contredire une conclusion aussi évidente ? Qu’il s’agisse de l’emploi, des équipements, de l’achalandage ou encore des services, tout semble amener les habitants à se tourner vers l’agglomération. Certes, la commune contribue au financement de la piscine de Doullens, dont elle relève pour l’intercommunalité, mais le Nautilus amiénois est non seulement plus proche, mais encore plus attrayant.
Ne subsistait donc qu’un vague doute, un questionnement probablement lié à la pratique ethnologique, vraisemblablement aussi une lecture déterminante du sociologue Norbert Élias[3] pour oser penser à un irrédentisme têtu, une ruralité résistante à la mise en dortoir du bâti. Élias montrait ainsi que deux quartiers pouvaient se confondre sur la plan statistique, mais que toute la différence tenait parfois dans la capacité des habitants du lieu à former groupe. Qu’en est-il ici réellement, si ce mot peut avoir un sens concret lorsque les tendances se contredisent et s’affrontent ? Ce court texte, né d’une expérience vécue sur la place de l’église paroissiale, n’aura assurément pas la prétention d’y répondre de façon catégorique, mais de susciter le débat autour de cette autre question : peut-on résumer le binôme rural versus urbain à des indicateurs macroéconomiques ? Comme nous le dira un interlocuteur in situ, la seule réponse intéressante se révèlera plus ambigüe et c’est là toute sa valeur.
Mais pourquoi s’interroger de la sorte, alors que l’objet de la visite n’était en rien de jauger de cette dimension rurale, mais seulement d’observer une lecture publique, celle d’un écrivain devant un public qui n’en était pas un. Précisément parce qu’il y avait une certaine appréhension à se retrouver dans ce contexte, à savoir assister à l’énonciation de textes sur un lieu dont la fonction première n’est pas celle-là. N’y avait-il pas un risque à se produire là et dans cette circonstance : devant des passants venus se fournir en produits du terroir ? Probablement que oui, mais un risque à courir si l’on veut jouer le jeu des « Impromptus » voulus par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) de Picardie. Aussi, avant d’arriver à Villers, la consultation d’un Benoît Coquard peut s’avérer utile : « Ceux qui restent », pour reprendre le titre de son ouvrage, étaient-ils encore visibles dans une périphérie amiénoise ?[4]
Un bon lecteur ne fait pas le printemps culturel : de l’importance des circonstances et du lieu
Pour le dire en quelques mots, ces Impromptus sont nés d’une volonté de la DRAC de rapprocher les artistes du public. Une idée généreuse et prometteuse, surtout lorsque les lieux de culture sont, pandémie de Covid oblige, fermés au public. De l’idée à sa réalisation il y a cependant un pas qui ne se franchit pas si aisément. Comme son nom l’indique, un impromptu doit intervenir là où on ne l’attend pas. Un marché de produits frais rentre ainsi parfaitement dans le « cahier des charges » : une botte de carottes produite dans les Hortillonnages d’Amiens ne s’oppose pas, a priori, avec la tirade d’un Cyrano, dégainée au débotté. Certes… mais au-delà du jeu de mots ? Et puis, il y a cette autre prénotion que l’on retrouve couramment dans les organismes décisionnels, eux-mêmes (on peut le relever) localisés dans les quartiers urbains centraux : les zones rurales sont les parents pauvres de la politique culturelle. Dont acte.
Il subsiste que la place du village n’est pas une agora. On s’y rencontre et on y disserte sur la vie locale, c’est un fait. En revanche, un lieu ne devient forum qu’investi par une histoire, dans laquelle une population a eu le loisir d’associer cette localisation avec un exercice oratoire de ce type. La salle du Jeu de paume[5], à Paris, n’est devenue célèbre que parce que les révolutionnaires de 1789 n’avaient aucune salle pour délibérer et que celle-ci était libre… Quant à faire de la place publique un théâtre, c’est encore une autre histoire.
Autre handicap du lieu central au village, on y rencontre a fortiori plus de « cul-terreux » que de « cultureux ». Cette fois, notre sort paraît définitivement scellé : à la boutade s’est jointe la condescendance (?!), c’est suffisant pour nous voir reprocher une distance hautaine et nous disqualifier aux yeux du lecteur local. Pourtant, encore une fois il n’en est rien. Les cultureux ont parfois les pieds glaiseux de bons sentiments. Ils traînent derrière eux des poncifs que nous autres, « savants », leur disputons parfois[6]. Quant aux culs-terreux, cette injure les cantonne un peu trop facilement à la culture de la terre, comme si l’exploitation du sol les éloignait d’une culture de l’esprit. Maintenant, en adoptant une définition plus anthropologique de la culture, force est de constater que les paysans ont donné naissance, partout à travers le monde, à des modes de vie qui font d’eux les détenteurs patentés des cultures parmi les plus expressives du vivre-ensemble.
« Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd’hui être considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels, matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les lois, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. »
Définition de l’UNESCO, lors de la Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles. Conférence mondiale sur les politiques culturelles, Mexico City, 26 juillet – 6 août 1982.
Concurrents et pourtant solidaires par obligation, voilà ce qui caractérisait le mieux la société paysanne décrite par Henri Mendras[7]. Ce monde disposait ainsi de ses espaces de délibération et de mise en scène de lui-même : la salle du conseil municipal et le comice agricole. Mais aujourd’hui ?
Nous nous retrouvons sur une place de village investie par une petite dizaine de producteurs locaux qui proposent leur gamme de produits : des légumes, du fromage, de la charcuterie, du miel… et même du chocolat intégrant du chanvre. Le flot des visiteurs reste modeste, mais il sera renouvelé par la sortie de l’école toute proche. Devant les étales certains consommateurs discutent entre eux des nouvelles locales et de leurs familles. On pourrait avoir le sentiment que ce marché a toujours existé. Rien de tout cela.. Un élu explique que c’est une initiative municipale qui date de six à sept années en arrière. Lui, personnellement, n’avait jamais connu de marché ici depuis la bonne vingtaine d’années qu’il habite le village. Village, car Villers ne répond pas à la définition de la ville encore en vigueur en France de nos jours, soit 2 000 habitants agglomérés. À peine 1 500 villersois, on comprend alors mal pourquoi autant de commerces et d’artisans, ce dont témoignent les nombreuses enseignes. Une centaine au total nous renseigne le même élu. On peut ainsi vivre ici en y travaillant, bien que de plus en plus d’habitants fassent le déplacement quotidien vers l’agglomération.
Il subsiste d’autres caractéristiques qui font hésiter quant à la prégnance de la périurbanisation de la commune. Villers était encore récemment un chef-lieu de canton dont le nom résonne comme un bourg assez loin alentours. Bien qu’il ait perdu récemment ce statut administratif, il a conservé son collège, sa gendarmerie, son bureau de Poste… Il y a enfin et surtout cette sensation d’une centralité, critère qui marque le mieux l’urbanité : on vient à Villers pour un ensemble de motifs, allant de l’approvisionnement jusqu’à la scolarisation. N’est-ce pas ça une ville au fond, même de petite taille ?
N’empêche que les spectateurs restent peu nombreux lorsque Denis Lachaud, écrivain professionnel, donne corps aux récits des élèves de la Maison familiale rurale (MFR) villersoise avec lesquels il a travaillé. Ces derniers se destinent à des métiers agricoles ou périphériques à l’agriculture-élevage. Ils ont ainsi produit de courts textes les mettant en scène dans ce que pourrait être une activité quotidienne à la sortie de leur formation. Il s’agissait donc d’un exercice de projection dans leur futur métier.
L’avantage de Denis tient dans sa compétence oratoire pour faire vivre les textes. Également homme de théâtre, il sait incarner l’écriture par l’intonation d’une voix au service des personnages. Mais rien n’y fait. Cette animation reste une anomalie pour les visiteurs qui jettent un rapide regard avant de contourner l’évènement.
Les ballonnistes aussi ont abandonné la place du village : la culture des forts en bras
Manque de curiosité ? Pas pour cette personne restée derrière sa fenêtre un long moment. Un moment peu opportun ? Mais les conditions météorologiques n’étaient pourtant pas défavorables : après des semaines plutôt pluvieuses, l’après-midi est resté sec, peu venteux, à peine froid. Fallait-il incriminer un manque de préparation ? L’évènement aurait-il dû être précédé d’une annonce afin d’attirer ne serait-ce que les familles des élèves ? C’aurait été contraire à la logique de ces Impromptus. En tout cas un autre élu a pris quelques photographies pour illustrer le bulletin municipal. Et le lieu alors ? On se doute que sur cette place ont été organisées nombre de manifestations locales : fêtes, rencontres et probablement encore les rendez-vous des jeunes…[8]
En arrivant sur l’espace goudronné un détail nous avait d’entrée de jeu intrigué : des lignes tracées à la peinture blanche de pars et d’autres dans le sens de la longueur et une autre ligne, à la verticale des premières, partageant globalement la place en deux. Un large filet également, destiné à protéger la toiture d’un des collatéraux de l’église qui termine un côté de cet espace ouvert. Les mêmes protections encore, mais métalliques cette fois, pour éviter des dégâts sur l’éclairage public. Pas de doute, nous nous trouvons bien sur une place de jeu de paume, à savoir cette gamme de sports issus de la phéninde gréco-romaine et dont quatre variantes subsistent dans la région. On y trouve ainsi la longue paume, la balle à la main, le ballon au poing et la moribonde balle au tamis[9]. Cette dernière était localisée dans le Vimeu, plus à l’ouest du département. Quant à la longue paume, son site d’élection tient dans le Santerre. Restaient donc la balle à la main et le ballon au poing comme hypothèses possibles. Marie Cegarra, ethnologue à Lille, a développé une interprétation structuraliste de cette répartition géographique[10]. On remarque en effet que ces quatre activités ludiques et sportives, entretenant des liens de cousinage extrêmement étroits, couvrent des espaces différenciés du département de la Somme et de l’Oise picarde. Tout se passe comme si ces entités que sont le Santerre, le Vimeu, l’Amiénois et le Ponthieu avaient chacune maintenu une des pratiques et une seule. Des sports maintenant étiquetées de « traditionnels », mais qui longtemps furent LE sport local.
C’est finalement sur un ballodrome que le marché a pris ses quartiers, ce qui explique les protections de pars et d’autres de la place. Au ballon au poing, comme son nom l’indique, on propulse à la force de son poing un ballon de près de 500 grammes sur de très longues distances, de quoi créer quelques dégâts aux fenêtres trop proches. Mais où sont les ballonnistes désormais, car on observe que ces lignes de peinture sont maintenant passablement défraichies. En effet, il n’y a plus de compétitions sur la place depuis deux années. Pour 2020 on comprend facilement que la Covid19 ait contraint les joueurs au renoncement. Mais la belle saison de 2019 avait elle connu les nouvelles prescriptions liées aux attentats, avec l’obligation d’installer des protections pour empêcher l’intrusion d’un véhicule-bélier. Ce syndrome des évènements urbains avait quelque-chose d’ubuesque dans les villages isolés de Picardie. Cela n’avait pas été du goût des ballonnistes locaux, d’autant qu’on leur avait également interdit d’installer leur débit de boisson temporaire : la « buvette ». Raison supplémentaire pour abandonner les rencontres qui se déroulaient là, au cœur du village.
Il y avait également eu les plaintes des riverains, lorsqu’un joueur plus puissant faisait atterrir le ballon sur une toiture. Celle qui se situe à l’opposé de l’église paraît refaite depuis peu… Et le principe de la phéninde tient dans un gagne-terrain, ce qui fait avancer dangereusement les équipes des extrémités du terrain. Bref, les ballonnistes sont partis s’expatrier du côté du stade de football, un paradoxe lorsque l’on sait que ces quatre sports ont connu leur déperdition en partie du fait de cette concurrence avec un jeu au pied qui attire de nombreux jeunes. D’ailleurs, on dit qu’il ne resterait plus qu’une équipe de ballonnistes à Villers-Bocage et le village n’a plus inscrit son nom dans la liste des équipes championnes « de France » depuis longtemps en catégorie Excellence[11], l’élite ballonniste.
De la sorte, ce qui constitua l’attraction par excellence pendant des décennies, à savoir l’affrontement entre les coqs du village[12] et leurs rivaux des localités environnantes, se déroule désormais en périphérie, dans un certain anonymat. Notre interlocuteur le confirme : « le public, c’est surtout les proches des joueurs. » En fait, cette vision pessimiste doit être relativisée. Si par exemple on consulte le site internet de la société des ballonnistes de Villers[13], on constate un certain renouveau : relance du club en 2012, trois équipes inscrites dans les championnats (et non une seule), auxquelles il faut ajouter quelques jeunes licenciés et surtout la victoire de l’équipe de première catégorie en 2017, pour les finales du 15 août, au parc de La Hotoie à Amiens. Certes, s’agissant d’une source pro domo on peut imaginer que les rédacteurs plaident pour leur chapelle. Pour autant, le joueur phare du jour, Florian Delporte, est devenu une figure locale en amenant son équipe à la victoire avec seulement trois coéquipiers… contre six en face.
« Cette finale de 1ère A à quatre joueurs est entrée dans l’histoire du Ballon au Poing. Quarante années que le Club de Villers-Bocage, avec alors Pierre-Marie MACEWKO et Hugo DUPONT, n’avait remporté le drapeau. »[14]
À propos, nous en arrivons peut-être à une suggestion toute culturelle. Si l’on souhaite créer des impromptus qui fassent sens culturellement pour la population locale, ne serait-il pas pertinent de ramener le ballon au centre de Villers ? Déjà que le village a perdu son bocage éponyme, si maintenant les ballonnistes sont excentrés du coté du stade… de foot…
Faire briller le village : héros locaux
Source : Le Courrier Picard, 16-17 août 1969.
Christophe Baticle
Travailleur intellectuel, surnuméraire ès Sciences sociales
Faisant fonction d’enseignant-chercheur en sociologie, anthropologie, sciences de l’éducation et sciences sanitaires et sociales
Laboratoire Habiter le Monde
Université de Picardie Jules Verne, Amiens
Université catholique de Lille
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[1] Voir http://www.villersbocage.fr/medias/files/histoire-de-villers-bocage-septembre-2018-1ere-partie-2.pdf
[2] Voir « Périurbain », in Géoconfluences, rubrique « Glossaire », [En ligne] : http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/periurbain
[3] Cf. « Remarques sur le commérage », introduit par Francine Muel-Dreyfus, in Actes de la recherche en sciences sociales, n°60, novembre 1985, pages 23 à 29.
[4] Cf. Ceux qui restent. Faire sa vie dans les campagnes en déclin, Paris, La Découverte, 2019, collection « L’envers des faits ».
[5] Il s’agissait d’un lieu où se pratiquait la Courte paume, un jeu de raquette passablement aristocratique, mais inoccupé alors.
[6] Cf. Claude Grignon et Jean-Claude Passeron : Le savant et le populaire. Misérabilisme et populisme en sociologie et en littérature, Paris, Gallimard-Le Seuil, 1989, collection « Hautes études ».
[7] Henri Mendras : Les sociétés paysannes Éléments pour une théorie de la paysannerie, Paris, Gallimard, 1995, « Folio-Histoire » [Paris, Armand Colin, 1976].
[8] Cf. Nicolas Renahy : Les gars du coin. Enquête sur une jeunesse rurale, Paris, La Découverte, 2005, collection « Textes à l’appui », série « Enquêtes de terrain », préface de Stéphane Beaud et Michel Pialoux.
[9] Cf. Marcel Lazure : Les jeux de balle et de ballon picards : Ballon au Poing, Longue Paume, Balle à la Main, Balle au Tamis, Amiens, Centre régional de la documentation pédagogique (CRDP) de Picardie, 1996 [seconde édition].
[10] Cf. Jeux de balle en Picardie. Les frontières de l’invisible, Paris, L’Harmattan, 1998, « Les cahiers du CEFRESS ». Le Centre d’études, de formation et de recherche en sciences sociales était alors le laboratoire amiénois de sociologie et d’ethnologie. À la sortie du rapport d’étude de Marie Cegarra, nous avions présenté celui-ci à Nadir Marouf, directeur de l’équipe, qui en avait fait un numéro de la collection des Cahiers du CEFRESS, ouverte chez l’éditeur L’Harmattan.
[11] Voir le site https://fr.wikipedia.org/wiki/Ballon_au_poing
[12] On remarquera qu’à côté de l’équipe victorieuse d’un championnat, on mentionne systématiquement le nom du « foncier », à savoir le joueur du fond de terrain, qui est aussi le fort en bras.
[13] Voir le site http://www.villersbocage.fr/blog/associations/ballon-au-poing.html
[14] Ibidem.