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[- Le 17 octobre 2020, Maison Familiale Rurales de Villers-Bocage, Sophie Douchain -]

 

LES PLAINES L’ÉTÉ

 

Rencontre avec les terminales de la MFR

 

L’unique terminale de la Maison Familiale est composée de huit jeunes âgés entre 16 et 20 ans.

Alicia voulait être auxiliaire vétérinaire mais va se réorienter dans « elle ne sait pas encore quoi », et est en stage avec des vaches laitières. Elisio est passionnée par les chevaux, elle est en stage dans un élevage et une écurie de propriétaires. Elle voudrait devenir éducatrice spécialisée et s’orienter ensuite dans l’equithérapie. Elsa est venue pour faire des stages et être en contact avec les animaux et voudrait ouvrir une ferme pédagogique. Émilie est également passionée par les chevaux depuis qu’elle est toute petite, mais comme « l’école n’est pas son truc », elle est venue ici pour alterner école et stages. Elle est en stage dans un élevage de chevaux Boulonnais et fait de l’attelage, elle voulait être monitrice d’équitation mais pense se réorienter. Garance qui voulait être soigneuse animalière au zoo va plutôt s’orienter comme assistante vétérinaire ou travailler en refuge. Elle ne vient pas du monde agricole et a fait en stage les animaleries et les vaches laitières. Romain est venu à la MFR pour effectuer des stages et faire son métier dans le monde agricole. Il a grandi dans une ferme d’élevage de vaches laitières et voudrait reprendre une exploitation de vaches laitières. Yann est venu pour apprendre son métier, il voudrait devenir chef d’exploitation avec volailles et vaches laitières. (Le huitième était absent).

 

En rapport avec la participation du collectif La Forge au dispositif « les plaines d’été », je leur ai demandé ce que l’été évoquait pour eux, ce qu’on pouvait trouver dans les plaines l’été et ce qu’on y faisait.

Pour eux l’été c’est les vacances, la chaleur, la plage, les balades, les feux d’artifice, les barbecues, les soirées entre ami(e)s, les balades à cheval, la moisson, le fauchage, les coups de soleil, les jambes lisses, le maillot de bain, le bateau, le travail, la fête foraine, le poisson, les glaces (à l’italienne), les photos, le camping, la tente, les soirées à la belle étoile, les guêpes, les moustiques, les piqures, la crème, le pâturage, le promeneur, le surf, les grasses mat., les potes de vacances, les araignées, boire un verre dans un bar, le soleil, la piscine, les voyages, le bronzage, les apéros, les meilleurs « outfits » (tenues vestimentaires), les milkshakes, le moment de faire des rencontres, les abeilles, les concerts, profiter du beau temps, faire un foin de qualité, la moisson, jardiner, les feux de camp, se mettre en petite tenue, le début des travaux des champs (semis de colza), profiter, le moment favori.

 

Dans les plaines on y trouve des insectes, des animaux qui sont en pâture (vaches, moutons, chevaux, chèvres), de l’herbe, des pâquerettes, des céréales, du colza, du blé, des betteraves, des patates, des haricots, des petits pois, de l’escourgeon, de l’orge, du lin, différents types de culture qui sont prêtes à être arrachées ou fauchées, des moissonneuses, des tracteurs, des promeneurs à pied ou à vélo.

 

On fauche les prairies, on moissonne les céréales, on sème, on irrigue, on bine, on ensile le maïs, on enrubanne, on fait les oignons, on fait du foin, on arrache les légumes.

 

 

Et puis on a discuté des cultures et des champs et des mauvaises herbes qui peuvent y pousser, les adventices, celles qu’il faut absolument faire disparaître de la monoculture. Je leur ai proposé de choisir une plante chacun et de faire une fiche d’identité à partir de nombreux ouvrages qui étaient à leur disposition, et éventuellement de recherches sur Internet. Ils devaient rechercher le nom de la famille de la plante, le nom scientifique, le nom français, le(s) nom(s) vernaculaire(s) (le petit surnom), en faire une description botanique, donner l’aire de répartition, l’habitat, les propriétés (pour celles qui en possèdent) culinaires, médicinales, magiques et la dessiner.


J’ai pris l’exemple du millepertuis commun pour illustrer ma demande, parce qu’il est lié au solstice d’été et à la fête de la Saint-Jean qui marque cette saison qui est en général fêtée vers 24 juin.

La fête de la Saint-Jean est une tradition ancestrale célébrée par de nombreuses civilisations. L’origine de cette pratique est liée au culte du soleil. Cette fête répond à des principes de rituels saisonniers qui permettaient aux hommes d’entrer en communion avec les forces naturelles et spirituelles, afin de demander la purification et la protection des récoltes. C’était une fête magique qui permettait d’attirer les faveurs ou la clémence de « l’invisible » en donnant vertus et pouvoirs particuliers aux éléments auxquels elle fait honneur. C’est une fête sociale qui permet à la communauté de se rassembler. Deux d’entre eux y ont déjà participé. Ils expliquent qu’on fait un gros tas de branches bien haut, le village se réunit le soir et le feu est allumé quand il fait bien noir vers 23h. Romain ajoute que maintenant, le feu de la Saint-Jean est couplé avec un feu d’artifice. Dans leur communauté, et comme à Amiens il y a encore quelques années, on brûle un mannequin et on saute au-dessus du feu. Ils ne savent pas de quoi est composé cet « épouvantail », mais il met du temps à brûler. La signification de ce rituel ne leur a pas été transmis, mais il correspond à une purification symbolique du corps. Dans certaines communes, les habitants composent encore un bouquet de millepertuis, d’orpin, de genet et d’immortelles, le tout lié par une feuille de laurier. Le bouquet est passé dans la fumée puis accroché dans les maisons pour conjurer le mauvais sort.

 

Alicia a choisi la Pensée sauvage parce qu’elle la connaissait. Emilie, le Lamier blanc mais ne sait pas pourquoi. Elisio a choisi la Belladone parce que c’est une plante qu’elle connaissait et qu’on trouve beaucoup, Elsa, le Houx parce qu’elle le trouve beau. Garance, la Garance parce que c’est son prénom. Romain, la pâquerette. Yann, le muguet parce qu’il le trouve joli.

 

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Le Millepertuis

Famille des Hypéricacées

Nom scientifique :  Hypericum perforatum

Nom français : Milllepertuis commun

Noms vernaculaires : Herbe de la Saint-Jean, chasse diable, herbe aux fées, herbe aux mille vertus, aux mille trous, herbe du charpentier, herbe à la brûlure.

Description botanique : plante herbacée vivace, pouvant atteindre 90 cm de haut. La tige est de couleur rougeâtre, avec des feuilles ovales opposées deux à deux. Ce qui semble des trous sont des organes glandulaires contenant l’huile essentielle. Les fleurs sont pentamères (corolle de cinq pétales ), d’un jaune éclatant et dégagent un léger parfum d’encens. Le fruit est une capsule qui s’ouvre en trois parties. Si on écrase une fleur ou la tige, une substance rouge s’écoule.

Aire de répartition : Europe, Amérique du Nord, Afrique du Nord, Asie.

Habitat : bords des chemins, lisières de foret, prairies, talus secs, clairsemés et calcaires.

Propriétés culinaires : non utilisée en cuisine.

Propriétés médicinales : astringente, antiseptique, analgésique, anti-inflammatoire, antispasmodique, sédative, anxiolytique, antidépressive, antioxydant, antivirale, cicatrisante, réduction des symptômes liés à la ménopause et au syndrome prémenstruel, soulage les maux de dents, traitement des contusions, cicatrisation des plaies et des brûlures du premier degré.

Parties utilisées : fleurs, feuilles, bourgeons, tige, plante entière.

Propriétés magiques : les effets de la plante seraient décuplés si elle est récoltée à la Saint-Jean. Le jour du solstice d’été, jour le plus long où la lumière repousse l’obscurité, elle était passée dans la fumée du feu de la Saint-Jean puis accrochée dans les maisons pour repousser les mauvais esprits. Son nom latin viendrait du grec hyper eikona : « qui chasse les fantômes ».

 

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