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Accueil > Réalisations antérieures > Jardin o(e)uvrier (acte 10) > Culture contre l’illettrisme, 2002

    • Culture contre l’illettrisme, 2002

Vers un jardin œuvrier 

[- cultiver – lutter – ouvrage – commun -] Démarche rejetée, non réalisée

jardin

Quoi  ? 

L’Association des demandeurs d’emploi du Val de Nièvre, pour réaliser ses objectifs sociaux de ré-insertion, de formation, souhaite créer un jardin collectif. La Forge leur propose de s’associer à cette construction pour réaliser son travail de création artistique sur trame de lutte contre l’illettrisme, en complicité avec l’Union régionale de lutte contre l’illettrisme en Picardie. Elle propose un jardin de culture(s), de créer un lieu d’économie et épanouissement. Une terre de subsistance et d’existence. Un terrain d’aventure collective.

Qui ?

Des chômeurs, des habitants, des artistes, travaillent ensemble.
L’ADE, Association des Demandeurs d’Emploi du Val de Nièvre a pour but de favoriser l’accès à l’emploi. Dans cette organisation sociale se pose ce problème de l’illettrisme. Elle dénombre 1 330 demandeurs d’emploi sur la Communauté de communes, 843 sur le Canton de Domart en Ponthieu (Source : ANPE de Doullens, fin mai 2002), sans savoir si l’ensemble des RMIstes sont pris en compte dans ce calcul.
L’URLIP, Union régionale de lutte contre l’illettrisme de Picardie (centre de ressource) a pour objectif de mettre en action leur “public” (formateurs, bibliothécaires, enseignants… ) à travers une démarche artistique en mélangent leur “public” à d’autres publics, médiateurs, enseignants, militants, illettrés et des artistes.
La Forge, le collectif, les graphistes de Nous Travaillons Ensemble, le photographe Eric Larrayadieu, la plasticienne Marie Claude Quignon, rejoint par l’écrivain Denis Lachaud.

Où ?

En Val de Niévre, sur le territoire des anciennes usines Saint Frères, où l’illettrisme est bien là, chez de nombreux vieux ouvriers de Chez Saint Frères comme chez de jeunes travailleurs. Le lieu de réalisation envisagé est Domart en Ponthieu.

Quand  ?

En Septembre 2002, après Quelle vie (2000-2002), La Forge propose de s’associer et de construire la démarche.
En janvier 2003, après trois mois d’échanges publics, les membres du Conseil d’Administration de l’A.D.E. décide de ne pas poursuivre cette collaboration de jardin collectif.

Comment  ?

Construire ensemble un jardin o(e)uvrier. Une terre de culture (s), de subsistance et d’existence, et un terrain d’aventure. Un lieu utile, économique et épanouissant où l’on sème pensées et pensée.. Un jardin de plantes potagères, d’agrément public, de connaissance partagée. Avec une bêche ou un arrosoir en mains, jouer avec les mots : culture, langue, pensée, sens… Jouer des contradictions et des polyphonies de leur sens… Fermeture et ouverture. Le jardin est clos et nous voulons l’ouverture, l’échange. Mesure et démesure. Mesure grâce à la clôture, à la bordure. Démesure dans la foisonnante diversité des expériences, des cultures. Ordre et désordre. Ordre de la production (horticole) et désordre de l’art (contemporain)…
Ce Jardin commun doit naître et croître sous l’impulsion d’une coopérative jardinière regroupant les différents acteurs, entre autres (égaux et différents). Ensemble, il faut arrêter un mode d’organisation fixant le domaine d’action, de responsabilité de chaque autre et les moyens de parvenir à une gestion commune du projet.
Le jardin propose et impose temps et espace. Il faut du temps et de l’espace pour construire un lieu de vie où les cultures grandissent, où les êtres se ressourcent.
Mis en oeuvre : Construire la démarche, la concevoir ensemble et l’écrire. Ecrire le règlement commun. Prospecter et trouver un terrain. Puis se mettre à l’oeuvre… Défricher (rendre propre à la culture), cultiver, construire, créer, écrire et lire, toujours. Avec du temps. Les fruits. Des rencontres, diverses. Le jardin, une oeuvre. Un, des spectacles. Un livre, un objet.

D’abord l’écrivain est témoin premier de la vie du jardin, du quotidien des jardinières et des jardiniers. Il écrit “tout”. Tout faisant oeuvre : courriers “administratifs” (pour obtenir le terrain par exemple), nouvelles, journal du jardin, portraits… Et puis les graphistes travaillent tous les écrits de l’écrivain de manière explicite et ludique. Ils jouent avec la typographie, avec la mise en page. Chacun fera l’objet d’une diffusion particulière, originale. L’ensemble fera oeuvre. La plasticienne orchestre la réalisation du jardin en prenant en compte les règles propres au jardin. Elle explore différentes pistes de travail, collectives et personnelles : scénographie du jardin, construction d’une cabane à outils, réalisation d’un collecteur d’eau, réalisation avec l’atelier couture d’une “collection” de vêtements de jardin (à partir des matières en polypropylène des usines Saint Frères), destinée à un défilé performance des jardiniers volontaires… Et le photographe ? La seule certitude est la présence active et nécessaire de la photographie.

La Forge sollicite la Maison pour tous de Doullens qui intervient en Val de Nièvre avec des ateliers de lutte contre l’illettrisme. Mais au moment de passer la convention nous liant et nous permettant d’obtenir ensemble les subventions nécessaires, La MPT refuse un lien d’une durée de trois ans ainsi que l’objectif “artistique” de La Forge.
Après un travail préliminaire, ouvert à toutes les personnes intéressées, suivi par Denis Lachaud, l’ADE finit par refuser la proposition de La Forge qui ne peut leur garantir la création d’emploi. L’A.D.E. va donc tenter de monter seule le projet de Jardin Collectif. Pour La Forge, une action va en découler directement : Objets de Réderie, en Vimeu.

Pourquoi  ?

Le travail de Quelle vie (en val de Nièvre, 2000-2002), a marqué (choqué) le collectif La Forge, par l’importance de l’illettrisme dans la population. Une importance jamais évaluée, un illettrisme très peu combattu. La création de ce Jardin o(e)uvrier avait pour ambition de conduire à transformer ce fruit du paternalisme en outil d’émancipation.
Ce phénomène est lié au paternalisme Saint Frères qui donnait du travail à toute la vallée, dès le plus jeune âge. Aujourd’hui, de nouveaux “pères” donnent (ou essaient de donner) des emplois en faisant venir (en essayant de faire venir) des employeurs, en subventionnant les emplois. Ces nouveaux “pères” ne sont pas plus intéressés par la lecture, la culture que leurs prédécesseurs, exception faite, peut-être, de la musique et du sport. Cependant, il ne peut y avoir de développement économique, social sans développement culturel.



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  • Sophie Douchain
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  • Christophe Baticle
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