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Aïda – عايده

 

0 ♦ Camp d’Aïda
1 ♦ Femmes de Noor, Olivia Gay avec les femmes de NOOR
2 ♦ Écriture sur le mur, photographies Alex Jordan
3 ♦ Échangeons, échangeons. Et reproduisons, Candide
4 ♦ Living-rooms Résidence à Qadoura et Aïda, Olivia Gay
5 ♦ Retour à Aïda, avec Noor Rehabilitation Maris-Claude Quignon
6 ♦ Jeunes réfugiés peignent avec Marie-Claude Quignon
7 ♦ Dans les Camps d’Aïda, avec Rua, d’Askar, Marie Claude Quignon

 

AIDA_1S

 

0 ♦ Aïda

Camp de réfugiés palestiniens en Palestine

situé entre les villes de Bethléem et Beit Jala. à quelques kilomètres de Jérusalem, créé en 1950, etabli sur 0,71 kilomètres carrés, originaire de 17 villages de la Jérusalem-Ouest et des zones occidentales d’Hébron, y compris Walaja, Khirbet El Umur, Qabu, Ajjur, Allar, Deir Aban, Maliha, Ras Abu Ammar et Beit Nattif. Plus de 4.700 réfugiés enregistrés (3 260 en 2006) 60% de la population a moins de 15 ans. Chômage affecté par l’inaccessibilité accrue du marché du travail israélien.Dans de nombreux cas, les installations de l’UNRWA du camp d’ Aida fournissent également des services pour les réfugiés dans le camp de Beit Jibrin proche, entièrement relié à l’électricité et à l’eau des réseaux municipaux.  Les réseaux d’égout et d’aqueduc sont pauvres.

Avec
– Une école pour les filles, fonctionnant en quarts temps. Les garçons vont à l’école à Beit Jala.
– Pas de centre de santé dans le camp, les résidents accèdent aux services de santé du camp de Dheisheh ou à Bethléem.
– Un centre de distribution alimentaire
– Le Comité populaire des réfugiés
– Noor Women Empowerment Group. Groupe d’autonomisation des femmes, un projet populaire économiquement indépendant, créé par et pour les femmes réfugiées des camps d’ Aida et Al-Azzeh dans la région de Bethléem.
– Lagee, centre de jeunesse du camp.
– Al Rowwad, centre culturel, centre de formation culturelle et théâtre, créé en 1998, initiateur de la ” Belle résistance non-violente ” , est un organisme communautaire indépendant dynamique, sans but lucratif qui vise à responsabiliser les enfants et les femmes de la communauté locale de Aida Camp du district de Bethléem, en ciblant les comportements, les connaissances, les concepts et les pratiques à travers les moyens de la non-violence.
Principaux problèmes :  Le chômage élevé, surpeuplement, infrastructures endommagées.
Sous contrôle particulier au cours de la deuxième Intifada, lorsque l’école a subi des dommages graves, 29 unités de logements détruits par les incursions militaires israéliennes. Le camp d’Aida est un site où des heurts se produisent fréquemment, car situé près de la Tombe de Rachel, qui est entourée sur trois côtés par le mur de séparation israélien, bien qu’il se trouve au beau milieu de la ville palestinienne de Bethléem. Les forces israéliennes ont touché plus de 20 jeunes avec des balles de caoutchouc et des munitions réelles pendant les heurts qui ont eu lieu presque quotidiennement en décembre et en janvier et des heurts continuent à éclater occasionnellement, dans la région.
Jumelé avec la ville de Nogent sur Oise (33 936 habitants sur 7,46 Km2). En 2009, signature de l’accord de jumelage. Axe de coopération socioculturel.

Et notre correspondante là-bas : , Islam et les Femmes de NOOR


1 ♦ Femmes de NOOR

[- D’Olivia Gay avec les femmes de NOOR Women’s Empowerment Group, camp d’Aïda, avril 2015 –]







 

Repas des femmes de Noor pour La Forge, le 28 avril 2015 :

 



 

 Noor Women Empowerment Group :  groupe d’autonomisation des femmes, un projet populaire économiquement indépendant, créé par et pour les femmes réfugiées dans les camps de réfugiés de Aida et Al-Azzeh dans la région de Bethléem : “Un groupe de 12 femmes qui ont des enfants handicapés et / ou sont uniquement en charge de nos familles. En plus de traiter de la stigmatisation sociale, nous sommes confrontés à des problèmes financiers qui empêchent nos enfants handicapés d’obtenir l’éducation ou des soins adéquats. Grâce à Noor WEG, nous nous efforçons de nous responsabiliser et de trouver des solutions à nos problèmes quotidiens.

Notre histoire

Au début de l’année 2010 certains d’entre nous ont rencontré deux volontaires étrangers qui ont vécu et travaillé dans le camp d’Aida pendant un certain temps. Ils nous ont offert leur aide comme ils savaient que certaines d’entre nous avaient des enfants handicapés.

La vie est très difficile avec un enfant handicapé, à la fois économiquement et psychologiquement, en particulier dans un camp de réfugiés où pratiquement il n’y a pas de ressources disponibles pour les personnes handicapées.

Avec l’aide des bénévoles et l’une des femmes de notre groupe (qui deviendra plus tard la coordinatrice du projet), nous avons commencé un club de Mère. Nous nous sommes rencontrées une fois par semaine pour discuter de nos problèmes et savoir comment nous pourrions les résoudre.

Un des premiers problèmes dont nous avons discuté était de savoir comment avoir des couches pour certains de nos enfants handicapés. Beaucoup de nos enfants ont besoin d’un certain nombre de couches tous les jours, mais elles sont un produit coûteux et elles représentent un lourd fardeau sur les budgets de nos familles. Notre première décision en tant que groupe était d’additionner notre argent et d’acheter des couches en vrac à partir d’une usine palestinienne à Hébron. Parce que l’usine fabrique les couches “de qualité B”, vendu normalement aux hôpitaux et cliniques, elles sont beaucoup moins chères que celles vendues par les pharmacies locales. Nous, les femmes regroupons maintenant régulièrement notre argent et commandons les couches ensemble, en grandes quantités. Cet effort collectif nous a permis d’économiser une quantité importante d’argent.

Depuis la formation de Noor WEG, plusieurs personnes nous ont également généreusement aidé. Un ami palestinien a donné une chaise d’aisance pour l’un des enfants qui en ont besoin pour la toilette et la douche. Certains amis étrangers ont également décidé de parrainer l’éducation d’un couple de nos enfants. Nous sommes très reconnaissants pour tous ces dons.

Notre premier succès par Noor WEG nous a fait comprendre que si nous travaillons ensemble, nous sommes plus puissantes et pouvons améliorer notre vie par nos propres efforts. Cependant, nous avons aussi réalisé que notre capacité à améliorer la vie de nos enfants et de nos familles resterait limitée si nous ne pouvons pas trouver un moyen de générer des revenus. C’est là que l’idée de cours de cuisine a commencé.

Pour soutenir le projet financièrement, nous avons décidé d’offrir des cours de cuisine palestiniens aux étrangers. Chaque semaine, un petit groupe d’internationaux apprend à faire de la cuisine traditionnelle palestinienne dans le camp de Aida. Après avoir préparé le repas, nous mangeons ensemble et nous parlons des problèmes du camp, de la vie en tant que réfugié, et de la Palestine en général. Après le repas, nous proposons au groupe de faire un tour du camp pour lui donner une meilleure idée de la façon dont la vie est à Aida.

Tout l’argent est pour nos projets et chaque femme qui travaille dans le cours de cuisine est payé pour son travail. Tous les mois, nous, les femmes décident comment utiliser l’argent collecté. Nous achetons habituellement des cadeaux pour nos enfants pour l’Aïd, organisons des excursions vers des endroits en Palestine (comme une piscine familiale à Naplouse, une fête foraine à Ramallah ou le zoo de Qalqilyia) pour toutes les familles.

En 2011, nous avons commencé une nouvelle activité génératrice de revenus. Nous organisons des séjours chez l’habitant, dans le camp de Aida, pour les étrangers qui viennent en Palestine pendant une courte période et qui souhaitent faire l’expérience de la vie dans le camp de réfugiés, découvrir la culture palestinienne, le goût de la nourriture traditionnelle et d’apprendre un peu d’arabe.

En 2013, nous avons publié notre premier livret de recettes appelé Zaaki. Recettes palestiniens savoureux de notre cuisine dans le camp de réfugiés d’Aïda. Il a été un tel succès que dans le début de 2014, nous travaillons sur sa deuxième édition !”

Voir ➡ Light in Aida Camp – UNRWA

__________________________________________


2 ♦ Écriture sur le mur

[- Alex Jordan, Nous Travaillons Ensemble, photographies lors du voyage d’avril 2015 en Cisjordanie avec le texte de Jehad Alazzeh du camp d’Aïda. 29 avril 2015 –]




 

Lorsque tu marcheras dans mon camp ne soit pas surpris de l’écriture sur le mur,
c’est de ces écrits que nous tirons notre force,
bien venu à nos visiteurs, nous recevons nos prisonniers,
commémorons nos martyrs, dans mon camp, des mères volent un sourire.

Dans mon camp,
une dame âgée porte ses rides sur le visage qui en disent long et racontent le chemin à travers le temps.

Dans mon camp,
des enfants à qui on a volé leur sourire,
leur bonheur,
dans mon camp,
l’injustice est l’avenir de la jeunesse.

Dans mon camp des blessures qui ne guérissent pas encore,
célébration inachevé.

Dans mon camp,
dans mon camp et mon camp résiste encore… mon camp.

 

عندما تسير في مخيمي، لاتندهش من تلك الكتــابـات على الحيطـان فمن هده الكتابات نستمد قــوتنـا، نرحب بزوارنا، نستقبل أسرانا، نزف شهدائنا، في مخيمي، أمهــات تسرق البــسمة، في مخيمي، عجوز تجاعيد وجهها كخارطة المشوار، تحاكي مر الزمان، فى مخيمي ، أطفال سرقت بـسـماتهم وسـعادتهم، في مخيمي، شباب ظلم مستقبلهم، في مخيمي، جراح لم تلتأم بعد أفـراح لم تـتم بعد، فى مخيمي و فى مخيمي مـازال ص

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3 ♦
Échangeons, échangeons. Et reproduisons

[ Candide, Intermittent des sciences sociales : Le Collectif La Forge a décidé en 2014 de se lancer dans une troisième investigation sur le thème Habiter, qui s’inspire des travaux en cours sur ce concept à la charnière de l’anthropologie, de la philosophie et de la géographie. Après Habiter un bord de fleuve et Habiter un bord de ville, s’ouvre Habiter un bord de monde, s’appuyant sur les camps de réfugiés palestiniens. Le présent texte s’inscrit ainsi dans le cadre du retour en France après un premier voyage d’étude, mené lors du premier semestre 2015 en Palestine. Il s’intéresse à un second groupe de jeunes[1], ici composé de deux post adolescents qui ont également pour caractéristique de se déplacer en dehors de leur pays. La description littérale de leurs conditions sociales, mise en perspective avec leurs projections dans l’avenir, suffit, nous semble-t-il, à consolider ce qui était avancé dans le papier précédemment mentionné quant à l’hétérogénéité des identités socioéconomiques des jeunes palestiniens d’aujourd’hui. Insistons, dans ce cas, sur un point qui nous paraît central : ces deux témoins ne sont en rien représentatifs de la société civile contemporaine, telle qu’on peut l’observer sur le terrain. Il s’agit au contraire de situations bien singulières, sous certains aspects culturels, mais révélatrices des nouvelles manières d’habiter le monde. Un monde, en cours de globalisation, qui fracture toutes les sociétés, peu ou prou, entre celles et ceux qui peuvent espérer embrasser les promesses d’ascension sociale, par rapport à une autre catégorie d’individus, pour lesquels cette promotion reste hypothétique. Ce faisant, nous avons conscience de laisser dans l’ombre ce qui constitue la majorité palestinienne d’aujourd’hui, à savoir l’absence radicale d’une telle perspective, sur laquelle nous reviendrons dans d’autres écrits.]

 

DE QUOI LES ÉCHANGES INTERNATIONAUX SONT-ILS LE NOM ?

            Ils ont respectivement 15 et 18 ans : Camil et Adil. Tous deux sont venus en France afin de participer à un chantier de jeunesse international. C’est la sixième édition de ce programme intitulé « Chantier jeunes bénévoles internationaux », organisé par la municipalité de Nogent-sur-Oise, dans l’agglomération creilloise, au sud du département méridional de la Picardie. Chaque mois de juillet, pendant trois semaines, une vingtaine de ces volontaires, âgés de 15 à 18 ans, sont invités à rénover ou à créer un espace relevant du patrimoine public. Un labeur prétexte à la rencontre et à la découverte d’autrui, dans un contexte multiculturel, en partenariat avec l’association Concordia et les comités de jumelage mis en place par la ville. Ainsi, au-delà de la tâche, ces voyageurs sont invités à visiter les lieux phare de la cité et de ses environs, mais encore à assister aux festivités locales. En 2014 étaient représentés sept pays : le Mexique, l’Espagne, la Turquie, l’Italie, la Russie, la Belgique et l’Angleterre. A ces neuf jeunes volontaires (dont une seule femme) s’ajoutaient huit résidents de la ville hôte elle-même.

            Dans ce groupe manquait une provenance : la Palestine. Les deux bénévoles pressentis n’avaient pu quitter le pays au motif que la guerre, à Gaza, avait rendu la situation extrêmement tendue jusqu’en Cisjordanie. Les situations de bouclage se multipliant, il était devenu particulièrement difficile de sortir des villes palestiniennes sous haute surveillance, et plus encore des camps de réfugiés. Or, pour les territoires de la Palestine, la ville de Nogent a établi son partenariat avec le centre culturel du camp auquel elle est jumelée. Situé dans les faubourgs de Bethléem, Aïda s’est trouvé contraint à l’immobilité pendant toute la durée de l’offensive israélienne sur Gaza, et avec le camp les deux jeunes qui devaient se déplacer en France. Pour marquer leur indignation, les organisateurs avaient représenté ces absences par deux chaises vides, sur les photos de presse relatant l’opération.

3 Plan CampS
Le plan du camp de Aïda, que les femmes de Noor (Women’s Empowerment Group) communiquent à leurs invités occidentaux afin qu’ils retrouvent leur chemin. Photo de Candide, 2015

            Cette année, l’un d’entre eux a pu faire le déplacement, le second a été retenu pour la première fois, ayant atteint sa quinzième année, anniversaire qui ouvre la porte à ce dispositif. Ils ont une particularité, au regard de leurs autres collègues. C’est en effet la ville de Nogent elle-même qui les prend en charge, « sur son propre quota » selon un élu. Mais au-delà des aspects financiers, ils sont aussi arrivés en amont, par rapport au commencement du chantier, afin de leur permettre de découvrir la France. Ce statut spécifique pourrait, au premier abord, paraître assez logique. Même dans les colloques scientifiques internationaux, on accorde parfois des tarifs de participation aux coûts délibérément moins onéreux pour les pays pudiquement appelés « du Sud ».

            Une première question se pose alors quant au processus de sélection de ces jeunes volontaires. Pour reprendre ce que nous mettions en exergue dans un précédent texte, la tentation transclassiste ne résiste pas à l’épreuve des faits[2]. Contrairement donc à l’idée selon laquelle la Palestine constituerait aujourd’hui une société homogène, on y voit au contraire se développer une élite, d’autant plus privilégiée qu’elle s’insère dans les rétributions qu’accorde l’Autorité à ceux qui la servent. Rétributions directes ou possibilités offertes au business de se développer, dans une tentative de sortie de la misère par un libéralisme débridé. Si cette réalité concerne une petite minorité, alors que la grande majorité subsiste dans un bricolage quotidien pour joindre les deux bouts, elle n’en joue pas moins un rôle essentiel dans la manière de capter la manne financière que représente l’aide internationale en direction, a priori, des plus pauvres. Dans un souci de « coopération » émancipatrice, on pourrait donc s’attendre à ce que les pays riches (du point de vue de leur PIB) favorisent les critères socio-économiques pour orienter leurs aides. La réalité se révèle moins évidente, et on peut ainsi entendre qu’une tentative a été lancée dans ce sens par les instances occidentales organisant les échanges internationaux avec les État « en voie de développement », comme l’on disait. Certains cadres avaient en effet remarqué que participaient principalement les enfants de ces élites.

            Faudrait-il s’en surprendre ? Certes pas si l’on considère qu’il n’existe pas véritablement d’espace public, au sens de la mise en visibilité des pratiques de la société politique, dans beaucoup de pays subissant les lois du marché élaborées au Nord, à savoir la condition de sous-traitance pour les firmes multinationales. Mais surtout, dans le raisonnement qui préside à l’utilité, telle qu’on l’entend en contexte libéral, celles et ceux qui ont le plus besoin de ces échanges internationaux sont bien les futurs dirigeants de ces pays, qu’il s’agisse des entreprises ou des administrations. On sait trop bien qu’un quidam provenant des milieux les moins fertiles en cadres dirigeants aura les plus grandes difficultés à valoriser ses rencontres, à en faire un investissement pour l’avenir. Et si tel était néanmoins le cas, ce serait l’arbre qui cacherait la forêt. Il n’y a donc pas de surprise à ce que l’on envoie des candidats qui paraissent fournir toutes les promesses de la réussite espérée. Il ne faut pas confondre échange et éducation populaire.

Les programmes de rencontres ou d’accueil visent bien évidemment à favoriser la compréhension mutuelle entre les peuples, pour que la paix règne sur la terre. Les pays occidentaux, dans leur grande générosité (peut-être coupable) seraient donc les dindons de cette farce ? Pas exactement si l’on observe d’autres procédures en œuvre. Chez les étudiants par exemple, on est frappé de voir la facilité avec laquelle les États anciennement coloniaux acceptent d’héberger dans leurs universités les ressortissants de leurs anciennes « dépendances ». Peut-être faudrait-il renoncer à voir dans ces bouillons de culture autre chose qu’un investissement bien pensé. Les étudiants d’aujourd’hui ont toutes les chances de représenter les élites de demain, avec qui il faudra discuter des conditions du « partenariat », notamment économique et militaire. Mais il est vrai qu’il vaut mieux la guerre économique à la guerre tout court. Du moins, dans la guerre économique la théorie des avantages comparatifs de David Ricardo[3] permet d’imaginer un système de gagnant-gagnant. Et imaginer c’est déjà beaucoup, parfois suffisant pour annihiler les esprits trop enclins à la critique.

 

TRAVAILLER POUR VOYAGER, VOYAGER POUR TRAVAILLER

Avec le dispositif d’une municipalité, et qui plus est de gauche, nous sommes loin de ces ambitions machiavéliques. Nogent n’est pas une firme multinationale et n’entend pas établir une ambassade à Ramallah. Mais de l’autre côté de la Méditerranée, les décideurs peuvent se situer sur un plan stratégique qu’il n’était pas, à notre sens, inutile de suggérer, au risque de se tromper, ce que le lecteur corrigera à son aise.

            Faisons d’abord connaissance avec nos deux interlocuteurs. Camil est encore au lycée, dans une classe qui correspond en France à la Seconde. Il voudrait réaliser des études supérieures dans les affaires, en lien avec la technologie. Il est issu d’une famille qui a pour particularité la double résidence. Plus précisément, pour des raisons professionnelles, son père s’est établi sur Jérusalem, tout en assurant la direction d’un centre culturel dans l’un des camps de Bethléem, alors que sa mère est installée dans Bethléem même. Adil, plus âgé donc, vient de terminer son diplôme de fin du secondaire (correspondant au baccalauréat) et va intégrer l’université de Birzeit à Ramallah. Il y suivra des études afin de devenir ingénieur en mécanique, mais il reste prudent quant à ce projet professionnel, conscient des réalités du marché du travail palestinien. L’ambiance familiale le baigne pour le moment dans un milieu studieux : son père est enseignant en anglais, sa mère en arabe. Mais la famille habitait un camp de réfugiés, qu’elle a quitté il y a cinq ans pour un autre camp à proximité, y ayant trouvé une habitation plus conforme à ses attentes.

            Les deux volontaires ont pour point commun de fréquenter le centre culturel d’Aïda, qui les a retenus pour ce chantier. Par ce biais, ils se connaissent depuis plusieurs années. Camil y suit les ateliers photographiques et musicaux (notamment la musique moyenne-orientale). Quant à Adil, c’est la danse traditionnelle palestinienne qui a attiré son attention depuis six à sept années, la Dabkeh. Il l’explique par le souci de perpétuer un héritage national. Il a apprécié et a continué.

            Vis-à-vis du contexte militaro-politique qu’ils vivent tous deux, Adil estime qu’en tant que palestinien il y est habitué, bien qu’il ait conscience qu’il ne s’agit pas là d’une vie « normale », ni « naturelle ». Pour lui, le plus difficile c’est d’ouvrir la fenêtre sans réussir à apercevoir le soleil. Dans le camp où il résidait, le mur de séparation était partout aux alentours, le cernant quasiment. Il relève également la densité démographique, qui provoque exiguïté et entassement. Une réalité que connaît Camil pour la rencontrer dans ses déplacements. Mais lui ne se plaint pas, dans la mesure où il vit dans une grande maison à Jérusalem et parce que d’autre part la résidence de sa mère se situe dans une banlieue aérée de Bethléem. S’il s’estime favorisé de ce point de vue, c’est l’occupation israélienne qui le fait relativiser : « tout n’est pas parfait : le mur, les check-points. »

100_0838 Mur Contre CampS
Une rue d’Aïda, immédiatement après l’entrée du camp. Photo, Candide, 2015

            La liberté de déplacement est en effet au cœur de leur problématique post-adolescente et renvoie à leur statut en regard de la nationalité. S’ils sont palestiniens, Camil a une position particulière pour être né à Jérusalem. A ce titre, il bénéficie d’une carte spéciale de palestinien résidant en Israël, sans pour autant être arabe israélien à proprement parler, avec les droits qui correspondent à la nationalité du pays. Cette forme de laissez-passer lui offre l’opportunité de se rendre où il le souhaite en Israël et en Palestine, contrairement aux israéliens qui sont interdits de territoires palestiniens, pour leur sécurité (sic.)[4]. Le revers de la médaille se présente quand il se trouve en Jordanie, où cette particularité inspire une certaine méfiance. En sorte, ni véritablement palestinien, ni totalement israélien à leurs yeux, il peut alors être considéré comme un entre-deux. Mais lui n’a d’aucune autorisation à justifier pour passer les check-points, contrairement à Adil qui se déplace de camp en camp pour rencontrer ses amis, sans jamais s’être rendu à Jérusalem, pourtant à deux pas. Quand Camil a besoin de passer le mur de séparation, ne serait-ce que pour circuler entre ses deux résidences, Adil, lui, est cantonné aux contours du mur. Il explique ainsi le caractère étrange de cette situation. « C’est un peu comme une cage. Une grande cage, mais une cage. De n’importe quel point on peut faire 3-4 kilomètres et on tombe sur le mur. C’est notre rayon d’action. » Il ressent de ce fait un grand manque de liberté. Dans la même idée, Camil se sent « un peu à l’étroit » dans cet univers là.

            Avant l’élévation de cette séparation, près de 70% des actifs d’Aïda travaillaient à Jérusalem. Ils ne sont plus aujourd’hui que quelques pour cent. Obtenir un permis s’avère spécialement difficile, sujet à de multiples refus sans justification, et lorsque l’on obtient son sésame on peut se le voir retirer du jour au lendemain sans plus d’explication.

            Le mur a enfermé les groupes, largement « ethnicisés » par ce contexte ségrégatif, la situation la plus ubuesque étant représentée par les colonies israéliennes sur les territoires censés relever du futur État palestinien. Ces entités ont fleuri dru ces dernières années, au sommet des collines notamment, avec vue imprenable (et surplombante) sur les villages palestiniens des vallons. De son camp Adil ne voit pas les colonies, séparées par le mur. Camil n’y est pas non plus confronté. Seule sa grand-mère est concernée, mais tous deux évoquent les maisons volées et les terres confisquées par les colonies. Décidément, le monde est ici tout petit.

            Une étroitesse qui explique encore leur désir de faire des rencontres à l’étranger. Car d’israéliens ils n’en connaissent pas. Ont-ils compris juifs à cette question ? Car ils insistent immédiatement sur ce qui constitue pour eux un problème : l’occupation. « C’est pas tellement la religion. » Ils ont par exemple des amis chrétiens et ils relèvent qu’il y a des palestiniens juifs, même si eux sont musulmans.

            Justement, en tant que jeunes musulmans, comment perçoivent-ils le voile, qui défraie tant la chronique en France ? Nos deux interlocuteurs nous entraînent alors dans des considérations qui ne manquent pas d’intérêt. Il y a tout d’abord une distinction à établir entre ce que l’on appellerait en français le foulard, par rapport au voile intégral. Camil place dans une forme de normalité traditionnelle le premier, quand le second reste sujet à discussion. Adil note surtout la méfiance de l’armée israélienne à l’égard de la burqa dans un contexte d’attentats, comme en 2014. Mais plus intéressant encore, les deux jeunes hommes n’ont pas manqué de remarquer les usages fashion du foulard chez leurs jeunes compatriotes. « Il y a une obligation parfois, comme à l’école, mais en sortant elles l’enlèvent. Et puis parfois ça peut devenir une coquetterie. »

            Diversité des usages, usages dans la diversité. Le voile dit islamique n’y échappe pas. La mode n’est pas réservée à l’Occident et même dans une société présentée comme traditionnelle, on peut se voiler pour être jolie, souligner d’un maquillage sophistiqué les traits du visage, jouer de la suggestion par la dissimulation.

            Avant de nous quitter, les deux amis ont une demande : nos « murs » facebook, ou à défaut nos adresses mails. Rien de surprenant à cela. Adil espère améliorer sa situation en venant en France, se faire des relations, apprendre une nouvelle langue, s’amuser aussi et se sentir libre surtout. Camil veut lui laisser une bonne impression et avoir de nombreux amis (facebook, encore).

            C’est qu’ils ont tous deux compris qu’ils pourraient bien être amenés à rejoindre la diaspora palestinienne à travers le monde. Adil souhaiterait se maintenir en Palestine, mais en l’absence de travail il devra peut-être s’expatrier pour réaliser son projet professionnel. « La technologie, en Palestine… » Camil préférerait Jérusalem, parce que l’essentiel de sa vie est là, mais lui aussi s’interroge. Il n’en est pas à son premier voyage hors des frontières israélo-palestiniennes. Déjà en 2004, alors qu’il n’avait que quatre ans, il débarquait en France avec son père, puis en 2011. Il a aujourd’hui pour mission de lui revenir en parlant le français. Par son rôle dans une troupe théâtrale, il a déjà visité l’Allemagne en 2009, les USA la même année, puis en 2010. C’est sa sœur qui se trouve actuellement outre-Atlantique pour jouer la même représentation : « Casser le mur. » Adil quant à lui en est à son second voyage (seulement), toujours en France.

            Classe moyenne et classe supérieure : ce résumé serait certes un peu réducteur pour qualifier ces jeunes bénévoles internationaux. Pourtant, en les écoutant, nous nous prenions à méditer sur un ouvrage maintenant ancien de Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron : La reproduction. Éléments pour une théorie du système d’enseignement[5].

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[1] Cf. le texte « Jeunesse internationale ? La cause palestinienne vue sous l’angle des “habitants mobiles” », par Candide, sur le présent site internet du collectif La Forge.
[2] « La tentation transclassiste. Une analyse politique du contexte palestinien », La Forge, juillet 2015.
[3] Cf. Des Principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817.
[4] D’immenses panneaux rouges parsèment les routes qui relient Israël aux territoires palestiniens de la zone A (sous contrôle officiel de l’Autorité). En hébreu, il est spécifié aux israéliens qu’ils vont prochainement pénétrer sur des espaces leur étant prohibés. On peut écoper d’une amende si l’on est pris par les forces israéliennes dans la zone A. Le motif officiel en est qu’Israël n’a pas besoin d’otages aux mains des palestiniens. Mais la conséquence pratique, c’est aussi que les israéliens qui voudraient participer à la vie palestinienne, dans sa zone a priori libérée, ne pourraient pas le faire.
[5] Paris : éditions de Minuit, 1970.

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4 ♦
Living-rooms

[- Résidence de l’été, camp de Qadoura, Ramallah, Olivia Gay :
espace intérieur de camps de réfugiés, Qadoura, Aïda -]




Dans le contexte de la recherche collective sur la question de « Habiter, un bord de monde » et la place des réfugiés palestiniens avec les membres du groupe La Forge, nous sommes partis à la rencontre de la Palestine, et plus spécifiquement de la vie à l’intérieur de deux camps : Aïda (Bethléem, et Quadoura, Ramallah). Chacun est entré, à sa manière, en communication avec les habitants de ces lieux. 

La question des réfugiées palestiniennes faisait sens dans la continuité de mes recherches sur l’image des femmes à l’intérieur d’espaces restreints, fermés, ou sous surveillance. 

Je n’avais pas de représentation de la vie quotidienne d’une femme palestinienne ; son mode de vie, ses goûts, son environnement, ses aspirations, ses problématiques, ses circulations…aucune image. Mon désir est né de ce manque, d’un vide d’image, et d’une envie de voir et de comprendre ces vies et d’entrer en relation avec elles. 

A Quadoura et à Aïda, j’ai photographié entre les couches successives des voilages, rideaux et matières fluides qui ornent l’intérieur des maisons et le visage des femmes. Un univers recouvert de drapés, de tissus ; à l’intérieur, dans ces salons soigneusement agencés pour accueillir et recevoir l’autre, dans lesquels la fenêtre sur extérieur demeure souvent invisible, recouvert de plusieurs couches de voilages ou drapés, cachant l’extérieur. 

Sur les canapés de ces salons, j’ai étalé les photographies de famille confiées par les personnes rencontrées : sœurs, mères, grands-mères affichant des visages souriants, libres, découverts. 

J’ai filmé et photographié ces mises en scène et en beauté de l’espace intérieur ; leur manière de poétiser l’espace quotidien pour que n’entre pas le conflit.

Je suis restée avec elles, à l’intérieur de ces camps, dans l’étroitesse des maisons et le confort, ou l’inconfort, des textiles.

Une Palestine feutrée, emmitouflée, cachée.

Olivia Gay

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5 ♦ Retour à Aïda, avec Noor Rehabilitation

[- Maris-Claude Quignon réalise un atelier de peinture avec des enfants du camp de réfugiés palestiniens d’Aïda (Bethléem), en Palestine, de Noor Rehabilitation, école créée par des mères d’enfants handicapés pour donner à ces enfants la possibilité d’étudier et de recevoir des soins spécifiques. Du 20 au 25 octobre 2018 -]






 

 

Noor manque de moyen, de soutien pour ces enfants handicapés, pour pouvoir agir pour réhabiliter et améliorer leur mode de vie et parvenir à leur autosuffisance.
Pour soutenir cette école : allez sur globalgiving.org

Cet atelier de peinture fait suite à la résidence d’Olivia Gay chez les femmes de NOOR Women’s Empowerment Group, qui ont créées Noor Rehabilitation.

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6 ♦ Jeunes réfugiés palestiniens, aujourd’hui, demain…

[- De jeunes réfugiés palestiniens, en Palestine, avec Marie-Claude Quignon, peignent leur vie d’aujourd’hui et celle de demain. Des jeunes des camps d’Aïda (Bethléem), avec Noor Rehabilitation, et de New-Askar, (Naplouse), avec le Centre de développement social. Du 20 au 31 octobre 2018 -]

 














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7 ♦ Dans les Camps d’Aïda et d’Askar

[- Marie Claude Quignon avec Rua, dans son camp de réfugiés d’Aïda, au nord de Bethléem , puis avec Majid dans son camp du Nouvel Askar, en périphérie de Naplouse, octobre 2018 -]



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